Etes-vous cancres ?

Je pense ici, aux malheureux candidats au Baccalauréat qui viennent chaque année grossir les hordes des chômeurs.

Sont-ils pour autant des cancres ?

Et vous qui me lisez; Etes-vous cancre?

Mais, de prime abord, mettons-vous dans la tête que la plupart des hommes fortunés n’avaient reçu que très peu d’instruction:

Mr. Henry Ford n’avait jamais fréquenté le lycée encore moins l’université. Il y a même ce cas atypique de celui, qui avec ses huit fois lauréat au baccalauréat n’a jamais mis les pieds à l’université car selon lui : « Il n’avait pas besoin de ce papier pour décrocher un JOB ».Il ne s’agit pas de dénigrer ou de dévaloriser les études et la formation qui demeurent, avec la santé et les aspects matériels, les priorités les plus importantes pour les jeunes d’aujourd’hui. C’est tout simplement pour dire que la personne qui pense que le succès est quelque chose qu’on doit rechercher à l’extérieur de soi n’a aucun remède à son mal. On dit même que le succès est autour de chacun de nous, nous côtoyant et marchant à nos côtés.

Cela fait presque dix ans que je vagabonde dans le net, explorant, recherchant, la moindre opportunité ou nouveauté me permettant de m’en sortir de la précarité handicapante dans laquelle je me suis fourré. Toléré pour ne pars dire confirmé dans le métier que j’exerce depuis presque trente ans, je me rends compte à mes dépends que je n’utilise qu’un pourcentage rudimentaire de mes capacités et compétences ne serait –ce que du point de vue du lourd héritage pratique pour ne pas dire expérimental…

Ce nivellement réglementaire, ce clonage si j’ose dire où tout le monde doit faire la même chose à la même heure semble être parmi les causes qui limitent et éradiquent une pédagogie pratique personnalisée, fraîche et pleine d’ardeur. Cela réduit l’enseignant à un vulgaire répétiteur automate et relègue au calendres grecs les valeureuses ressources humaines, valeurs nécessairement incontournables dans cette mondialisation ambiante et aggressante.

En effet, de nouvelles universités aux fonctions innovantes voient le jour et permettent aux sociétés modernes de se ressourcer et d’assurer ce pont vital entre les générations d’une part et entre la rationalité académique et les proportions pratiques voire autodidaxiques.

Ces nouveaux lieux du savoir, appelé universités de synthèse ne font qu’officialiser des savoir-faire personnels, et parfois de simples parcours pratiques. On valide les acquis prouvés de simples bacheliers. C’est aussi évident que capital pour l’avenir et la survie car l’homme est la seule entité productrice d’idées d’où les âpres discussions et négociations sur les services et la propriété intellectuelle au sein de l’OMC.

Ici on me propose de retourner à la case départ et de refaire mes classes. Volontiers ! Je m’achèterai un joli cartable. Mais, cette fois, c’est beaucoup plus pour une formation en management ou en communication: Je serais plus rentable. Au fait c’est ce que j’entreprends depuis plus de six ans, depuis mon engagement dans le Web.

Dans cet engagement, je tournerai indéfiniment autour du pot car dans cette situation appelée Internet et assimilée à juste titre « La ruée vers l’ouest » je ne serai qu’un opportuniste recherchant des occasions alors qu’il serai tentant d’entreprendre à volonté.
Parmi les ouvrages électroniques que j’ai lus, après traduction de l’anglais, trois ou quatre Ebook ont retenus mon attention.

Il s’agit :

1-« Pensez et devenez riches » ou « la loi du succès » de Napoléon Hill.

2-« The master key system » de Charles F. Haanel .

Je dois préciser ici que j’ai été surpris et en même temps comblé de découvrir que notre valeureux stratège et compatriote Tarik Ibn Ziad est cité en exemple dans l’ouvrage de Napoléon Hill « La loi du succès ».

Beaucoup osent avancer que si la formule présentée dans l’e-book était correctement enseignée, elle pouvait révolutionner tous les systèmes éducatifs, réduisant ainsi de moitié le temps passé à l’école. Car la plus part des matières enseignées dans les écoles ne sont d’aucune utilité pour ce qui est de gagner sa vie.

L’idée c’est de mettre cet ouvrage à la disposition de personnes qui n’ont pas le temps d’étudier.

Pour une raison ou une autre, des milliers de jeunes finissent leurs études… Ils voudront savoir comment affronter la vie Ils auront besoin d’un enseignement pratique. Ils voudront s’affranchir, englués comme ils sont : Ils cherchent comment trouver le raccourci le plus sûr pour gagner leurs vies…

D’autres, frustrés d’avoir raté leur vocation et risquant de reproduire les mêmes erreurs avec leurs enfants, essayent de ne jamais leur compromettre leurs avenirs…

Il y a ceux, aussi qui ont déjà fait un bond en avant et qui on déjà dit STOP aux idées reçues.

Enfin, il y a ceux qui ne savent pas que l’imprécision ou l’indécision est le début de tous les échecs. Ils sont là malgré leurs diplômes à attendre qu’on leur procure un JOB.

Salutations
Midal